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United in Trance - NYE 2006

 

A la recherche d'une bonne soirée à faire pour le nouvel an, plutôt trance, la United in Trance proposait un plateau plus qu'allèchant : Marcel Woods, Cor Fijneman, Jochen Miller pour les noms qui m'avaient le plus retenu l'oeil en premier lieu, auquels s'est rajouté plus tard Johan Gielen. Pas moins de 3 des djs qui composeront le main de la Trance Energy 2006, plutôt pas mal.

On s'est donc décidé avec daniela, defcon et ch'manu à faire un tour du coté de La Haye pour ce nouvel an 2006.

On est partit daniela, defcon et moi de paris samedi 31 avec l'habituel thalys de 15h55. Arrivé gare du nord, on constate une agitation et un nombre de personnes hors du commun, même pour un week end de nouvel an. Le problème venait entres autres d'un eurostar annulé, premier problème ferroviaire que l'on croisera ce week end.

ch'manu, qui habite au nord, devait arriver un peu plus tôt que nous à Den Haag, puisqu'il prennait un eurostar pour Bruxelles dans la matiné puis le thalys qui précédait le notre. On continue donc dans les problèmes de train puisque son eurostar en retard ne lui a pas permis d'avoir la correspondance à bruxelles, il a donc du attendre le notre, archi-comble et qui restera longtemps à Bruxelles pour cause de problèmes de police, charmant.

Après ces quelques péripécies, on arrive sans encombres à Den Haag (La Haye en francais) vers 19h30.

 

La gare

 

A peine descendu du train, on entend et on voit des feux d'artifices jaillir de partout et nulle part dans la ville. On se mets en quête de consignes pour poser nos affaires. Den Haag est une toute petite gare : il y avait exactement 40 consignes.

On rentre alors en ville à la recherche d'un restaurant bien résolu à ne pas manger Burger King un soir de nouvel an.

Les abords de la gare sont assez déserts et ce n'est qu'en se rapprochant de china town qu'on trouvera un peu d'animation et quelques restaurants chinois et japonais ouverts mais peu attirants. On trouvera finalement un restaurant argentin très sympa, ou on se tapera une super bouffe à noter qu'il y a le même resto à Rotterdam... à méditer pour la correspondance avant la Trance Energy.

Après ce merveilleux gueuleton, on part à la recherche de l'Asta, que l'on trouvera 5 minutes plus tard.

 

L'Asta est en fait un théâtre

 

Il n'y a à ce moment pas un chat devant le théatre... et oui, l'Asta, c'est un théatre. Il est alors 22h30, la boite ouvre en théorie à 23h. On prend notre mal en patience, en rigolant en pensant à l'éventualité de voir arriver Gielen en limousine façon clip de twisted, quant on voit s'approcher de l'asta une grande silhouette avec un gros sac : Menno de Jong. Quelques minutes plus tard, une grosse bmw entre dans un garage juste à coté de l'Asta, à la silhouette, on jurerait Cor Fijneman, mais en fait c'était pas lui...

Il reste encore 15-20 minutes avant l'ouverture et je commençais à avoir sérieusement soif. On part donc en quête d'un débit de boisson avec daniela et en revenant où on avait laissé ch'manu et defcon, devant l'asta quasiment déserte, s'aligne maintenant une longue queue. Quelques casse pied amateurs de pétards balancent feu d'artifices, feu de bingale et autres...

On espère alors qu'il n'y aura pas de problème avec la guestlist sur laquelle nous avait inscrit calvin parce que pas très envie de faire la queue.

On se dirige donc vers le début de la queue pour demander au videur par où rentrent les guests. Le premier ne comprend apparemment pas le mot guestlist. Le deuxième nous dit de faire la queue comme tout le monde, le troisième demande au deuxième qui nous redit de faire la queue et ce n'est qu'en demandant au 4ème que quelqu'un du staff un peu moins défaillant intellectuellement comprendra notre demande et nous fera entrer.

Cool, nous voici à l'intérieur. Plus qu'à poser les affaires au vestiaires et à acheter des bonnens : ici aussi, ils marchent avec des jetons pour les boissons et c'est tant mieux. En terme de tarif, c'était 2 € le jeton, une bière coûtait un jeton, un bacardi breezer 2 jetons et un whisky coca 3 jetons, ce qui est tout à fait correct comme tarifs.

On entre alors sur le 'main'. Je voudrais revenir maintenant sur le fait que l'Asta est un théatre et çà, c'est plutôt pas mal !! Le rez de chaussée est constitué de l'entrée, du hall où l'on achète les bonnens et de la salle principale.

Le sous-sol est occupé par les toilettes avec une madame pipi particulièrement chiante ce soir là. Au premier étage il y a un balcon qui donne sur la salle principale et une grande pièce qui fait office de chill out et de bar.

Le deuxième étage est la seconde salle, très étrange, puisqu'il s'agit en faite de gradins assez raides d'une part et d'un espace assez réduit, tout en largeur, qui fait office de dance floor et devant lequel se trouve la djbooth et le bar, mélangés.

Pour revenir sur la salle principale, elle est, sans être immense, d'une taille respectueuse avec un bar au fond de la salle au dessus duquel se situe le balcon du premier, la piste, la djbooth et un espace derriere la djbooth, surélevé par rapport à celle ci, et qui permet donc d'aller danser en hauteur derrière le dj, sympa !

Etant rentré parmis les premiers il y a encore très peu de monde mais Menno de Jong et Niklas Harding sont déjà là et le son aussi. On prend un verre et on va se poster tout devant où en voyant la timetable, daniela se rendra compte qu'il ne s'agissait pas de nique la sardine mais de Niklas Harding.

Ca démarre très gentiment, les gens rentrent au fur et à mesure et un décompte sur écran géant nous indique qu'il ne reste qu'une quarantaine de minutes avant minuit. On voit alors arriver un gros monsieur très mal habillé en survet moche baskets : Johan Gielen. Là, on fait notre fan club : petite session photo (sauf moi, je suis timide).

 

Prix de haute couture pour M.Gielen en ce soir de Saint Sylvestre

 

La salle continu à se remplir gentiment. Notre point stratégique juste devant le dj avec un caisson pour poser les verres fait des envieux et on est rapidement embêté par un groupe de grand-gros-bruyant-moches-copains-des-dj-et-des-organisateurs, souvenez vous en, je vous en reparlerais.

Minuit approche de plus en plus et la salle s'est rempli, bien que restant assez aérée, tant mieux. Plus que 2-3 minutes avant l'heure fatidique, on se demande bien se qu'il vont nous mettre comme son pour le passage en 2006... On entend alors le début de Way Out West - Killa (Orkidea Remix) le décompte avance 10...9...8... et le zéro de minuit coïncida parfaitement avec la reprise du pied, magique.

 

Les deux jeunes compères

 

Passé le fameux happy new year, les bises etc, on se replonge dans le set, plutôt bon : les deux compères s'amusent comme des petits fous, sautent dans tous les sens, bon feeling avec le public, c'est super sympa. Le gars Menno de Jong, 2m84 si je ne m'abuse, a des faux airs de Tiesto en plus jeune. On aura le droit entres autres à :

Way Out West - Killa (Orkidea remix)

Armin van Buuren feat Nadia Ali - Who's Watchnig (Remy remix)

Gabriel & Dresden - Tracking treasure Down

Mode Hookers - Breathe

Super 8 vs DJ Tab - Helsinki Scorchin

Gabriel & Dresden vs Armin van Buuren - Zocalo

Rachael Star - Till There Was You (Gabriel & Dresden remix)

Mark Otten - So Serene (Menno de Jong remix)

Airbase - Escape

Johan Gielen qui a eu le bon goût de se changer entre temps pour sa mythique tenue blanche (c'est pas sensation !!) se joint à la team. La différence d'âge est flagrante. Gielen est venu très peu accompagné (1 personne) c'est bizarre pour un dj autant renommé, je pensais qu'il serait avec un peu plus de monde...

 

Johan Gielen... est-ce nécessaire de le préciser ?

 

Gielen se met donc aux platines, il passera quelques vinyles contrairement aux 2 précédents qui ont mixé exclusivement cd. Le public est là pour lui, le son claque plus fort, on sent que c'est un 'ancien' mais malgré un set de qualité, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est clairement sur le déclin : j'aurais du mal à expliquer pourquoi, mais son set ne m'a pas fait vibrer comme ses vieux sets (Trance Energy 2002 & 2004 pour ne citer qu'eux), même si je ne les ai pas vu en live.

J'ai eu en faite un peu la même sensation que la première fois que je l'ai vu à la Dance Valley 2004...

Malgré ces quelques regrets qui sont purement subjectifs, son set, ponctué de 'in session... Johan Gielen' a bien réveillé le public, qui était jusqu'à maintenant dans une ambiance bon enfant / nouvel an.

On est partit faire un tour avec daniela : chercher à boire, pipi et voir la deuxième salle qu'on avait toujours pas vu, et pour cause : elle n'ouvrait qu'à 1h. Cette deuxième salle assez étrange a plus servit de chill out avec ses gradins, son bar et le peu de monde sur la piste à chaque fois qu'on y est passé.

Leon Bolier est alors aux commandes... on connaissait pas sa tête, mais en le voyant, qui on reconnait ? un des gros lourdeaux du début. Bref, on ne s'attarde pas et on redescend sur le 'main' qui s'est cruellement rempli depuis le début de la soirée. Ne voulant pas être trop serré, on monte sur l'estrade situé derrière les dj pour un bout de soirée très sympa, avec juste en dessous de nous, Gielen…

 

Au milieu de l'image, en blanc defcon et juste à droite, en noir ch'manu... si je vous le dit !!

 

…et en face de nous, dans le public defcon et ch'manu avec lesquels on se fait de grands signes, surtout quand on entend le début de Marcel Woods - Advanced ou de Randy Katana - Play It Louder . Je n'ai pas beaucoup apprécié qu'il passe ces titres, surtout qu'il utilise à chaque fois des remix pourris que j'avais déjà entendu sur des sets qu'il a fait cet été.

Arrive alors dans la djbooth un gros monsieur : Cor Fijneman. Ils se tombent dans les bras l'un de l'autre et ch'manu en profite pour aller leur demander un autographe. Nos verres sont encore vides, on retourne donc au bar et on décide d'aller au premier pour voir la salle depuis le balcon, d'où on assistera à la fin du set de Gielen. Il nous a passé :

Scott Mac - Damager 02 (Mac Zimms remix)

Randy Katana - Play It Louder (remix pourri)

Marcel Woods - Adavanced (remix très naz)

Kuffdam & Plant - Summer Dream (Paul van Dyk remix)

U2 - Where The Streets Have No Name (Nu Nrg remix)

Ronski Speed with Stoneface & Terminal - Incognition

Johan Gielen - Show Me What You Got

 

Ovations. Cor fijneman prend le relais, et on se précipite dans les escalier en entendant le début de Oceanlab – Satellite . On rejoint defcon & ch'manu tout devant et maintenant je comprend pourquoi il mix toujours les yeux fermés...

 

Cor Fijneman

 

…parce qu'il est crevé ! Grosses cernes le Fijneman, il a du bien arroser son noyel, mais ça ne l'empêche pas de se réveiller de temps en temps pour nous faire des petites danses dont lui seul a le secret.

J'ai trouvé le set très bon, le seul petit reproche à faire est qu'il était un poil moins énergique que celui de Gielen.

On a eu le droit à :

Angello & Ingrosso - Yeah

Oceanlab - Satellite (Alex Odden's Flipside Vocal Remix)

Fred Baker vs Nyram - Confirmation

Ronski Speed with Stoneface & Terminal - Incognition

Allure - The Loves We Lost

Mr Sam feat Crash Course In Science - Flying Around

Gabriel & Dresden - Tracking Treasure Down

 

Comme vous pouvez le constater, il y a certaines tracks auquelles on aura droit plus d'une fois dans la soirée...

La djbooth était bien remplie entre Fijneman, sa copine, Menno et Niklas qui resteront toute la soirée, plus les organisateurs and co. Jochen miller, l'acolyte de Fijneman fait son apparition pour le plus grand plaisir du sexe faible. Daniela, arrête de baver.

 

Marcel Woods à gauche, Jochen Miller à droite

 

Ce n'est pas l'incroyable hulk derrière, pourtant niveau punch, c'est proche

 

L'ami Miller se met aux platines et nous balance un début de set de folie, grosse grosse patate, malheureusement la fatigue se fait sentir et on veut absolument avoir la pêche pour Marcel Woods. On quitte donc à regrets la salle principale pour aller écumer quelques bars et se reposer dans les gradins de la deuxième salle.

C'est maintenant Jonas Steur qui occupe cette toujours aussi étrange salle, plus remplie au niveau des gradins que de la piste de danse. Eh bien le jonas steur, c'est un autre des lourdeaux du début, décidement...

Il est assez ridicule derrière ses platines-bar avec ses 4 pèlerins de copain... effectivement, je ne l'aime pas, rien à faire c'est physique. Bref, on se repose ici une vingtaine de minutes, il n'y a pas de queue au bar de cette salle.

On redescend ensuite dans la salle principale pour la fin de Jochen Miller. La salle s'est légèrement vidée, pile ce qu'il faut pour avoir d'une part suffisamment de monde pour assurer une bonne ambiance et d'autre part suffisamment de place pour s'exciter comme des petits fous.

On remarque d'ailleurs que plus la salle se vide, plus la djbooth se rempli. Elle fait maintenant office de dortoir pour Menno de Jong qui a la paupière lourde et Niklas Harding qui dort à poings fermés. Ah les jeunes...

La fin de set se passe bien, et sur l'ensemble de ce qu'on a vu on a reconnu (ou plutôt julien a reconnu) :

Mode Hookers - Breathe (Sander van Doorn remix)

Mr Sam - Lyteo (Rank 1 remix)

Jordan & Baker - Explode 2

Joop - The World

 

Marcel Woods est déjà là, on attends sa prise de relais avec impatience, on ne l'avait vu jusqu'à maintenant qu'une seule fois, à la Mayday belge, autant dire qu'on ne l'avait jamais vu.

En fait, j'en attendais trop... et du coup je suis presque déçu pendant le premier quart d'heure. Un mec s'adresse alors à lui en lui faisant signe de mettre quelque chose qui pète fort. Marcel lui répondra d'un air rassurant avec un geste simulant un décollage, en gros ça va aller de mieux en mieux... et en effet, une progression mortelle, 1h30 de pure plaisir, comparable en intensité à Yoji Biomehanika pour la fin de la Trance Energy 2005 mais avec un répertoire plus 'classique' pas forcément associé à l'hardtrance mais avec autant de punch :

Benjamin Bates - The Manimal

Marcel Woods - Advanced

Marcel Woods - Cherry Blossom

Marco V - False Light

Randy Katana - Play It Louder

 

J'ai jamais entendu quelqu'un jouer aussi bien du Benjamin Bates (pour ceux qui ne l'ont pas écouté essayez le set de Marcel Woods @ Trance Energy 2004), et le False Light a été une heureuse surprise qui nous a encore fait sauter dans tous les sens.

 

Marcel Woods - Advanced

 

A la fin de ce magifique set, la sécurité nous a rapidement demandé de sortir. Le temps de prendre nos affaires aux vestiaires, il restait dans le hall notre cher groupe de gros avec Jonas Steur et Niklas Harding qui tenait à peine debout. On se dirige alors vers la gare, regrettant de ne pas avoir d'after sous la main.

Les rues et les trottoirs sont jonchés de ce que je prend à première vue pour des feuilles mortes. Mais je réalise rapidement que ça ne peut pas être cela, car il n'y a aucun arbres à proximité. Il s'agit en faite de restes de pétards, les fameux papiers rouges. La quantité est impressionnante tout au long de notre trajet de retour. Les hollandais sont apparemment très friands de pétards (c'est nul comme blague). Peut être que la proximité de 'china town' y était pour quelque chose.

 

C'était comme çà sur tout le retour

 

On constate avec désespoir qu'il nous reste une bonne heure et demie avant l'arrivée du thalys... en plus, la gare de La Haye n'est pas énorme, et remplie à ses abords de gens en mauvais état. On attends donc patiement notre train dans le froid, et on se sépare à son arrivée, chacun rejoignant sa place pour un repos bien mérité.

Avec daniela, on était en première classe, le pied : sandwichs, boissons, et plateau repas. Mais on ne pourra pas profiter de notre statut de privilégiés jusqu'a paris, puisque 30 - 45 minutes après avoir quitté bruxelles, le thalys s'immobilise.

Au bout d'une demi heure d'attente, on nous signale un problème technique. Un quart d'heure plus tard, le problème ne pouvant être résolu, le conducteur demande à tous les passagers dans la moitié de thalys en provenance de hollande de monter dans l'autre moitié du thalys (pour ceux qui ne savent pas, le thalys se sépare à bruxelles en deux branches, une qui se dirige vers la hollande, l'autre vers l'allemagne; au retour c'est le meme principe, le train en provenance de hollande s'accroche derriere celui qui vient d'allemagne).

 

Pire qu'en Roumanie

 

On abandonne donc à regrets nos confortables sièges de 1ère et on se mets en quête d'une place dans l'autre moitié du thalys, qu'on trouvera finalement au bar, où on retrouvera defcon. Le thalys est alors plus que plein et ne peut pas rouler à pleine allure. Les informations qui nous sont données, sont toujours en néerlandais d'abord, le responsable avait apparemment beaucoup de mal avec le français. Les bribes de phrases que l'ont comprends sont que le thalys ne pourra pas rouler à plus de 16 km/h ! sachant qu'on devait se trouver en gros à 200 bornes de paris, on a une petite frayeur.

Il s'agissait en faite de 160 km/h, et on arrivera donc sans encombres à Paris une grosse heure plus tard. Le bon point de cette histoire est qu'avec plus de 2h de retard, nos billets nous ont été intégralement remboursés.

La dernière anecdote concernant les chemins de fer, qui ont vécu ce week end là le bug de l'an 2006, est que la gare du nord est encore plus bondée qu'à notre départ, on aura vite l'explication : suite à une panne informatique, la sncf n'était plus en mesure de vendre des billets...

Conclusion : une très bonne teuf pour un super nouvel an, en un mot : génial !

 

merci à calvin pour la guestlist

merci à defcon pour les tracklists

merci à ch'manu pour les photos

merci à daniela pour rien de spécial

 

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